Salut les kiki ! A force vous allez vraiment me prendre pour un fétichiste. Mais que puis-je y faire si les meilleurs jeux ne parlent que de sous-vêtement ?

Déjà que j’avais eu du mal à justifier un Panty Party qui, comme son nom l’indique, célébrait la fête à la culotte ; voilà maintenant qu’il faut aller la giboyer.

Et il y a le bon chasseur et le mauvais chasseur . Le mauvais chasseur est vite surpris en train de renifler un slip tandis qu’un second lui sert de couvre-chef. Le bon chasseur s’intéresse d’abord à la propriétaire… puis va chercher son précieux, faut pas pousser la grenouillère de mémé dans les orties, on est là pour ça quand même.

Dans Pantsu Hunter : Back to the 90s , on est, fort heureusement dirais-je, dans cette dernière catégorie. C’est bien connu, on aime mieux la chasse que la prise, et sous ce nom faussement explicite, se cache un Visual Novel/Point’n click d’abord axé sur la drague et la connaissance de nos…heu… proies. Il faudra donc résoudre leurs problèmes et gagner leur confiance avant de pouvoir crapahuter dans les tiroirs de la commode.

Ces dernières, au nombre de 4, font parties des clichés habituels. On a la romantique, la timide, le garçon manqué et la bourgeoise. Et à chaque fille son chapitre, à chaque chapitres ses fins, car oui il y a plusieurs ending pour chacune d’entre elles.

Rien de graveleux cependant car sous ses airs un tantinet pervers le jeu n’est pas vendu comme tel, à aucun moment nous ne tomberons sur ne serait-ce qu’une once d’érotisme, même si certaines allusions ne laissent planer aucun doute. De plus il (tente de) justifier ces situations via un scénario certes un peu douteux mais pétri de bonnes intention.

Car Kenji Kojima , votre avatar, ne cherche que l’amour, évidemment. Ok me direz-vous, un gars qui vient pour fouiller vos affaires ça fait moyennement rêver. Mais que voulez-vous, Kenji a la particularité de pouvoir identifier la femme idéale via ses petites culottes. Bon, d’accord, on a vu mieux, mais à chacun ses problèmes hein. Zidane mettait bien d’abord la chaussette gauche. Toujours. On ne lui a pas collé une étiquette.

C’est artistiquement que ce jeu se démarque. En effet, le choix a été fait de partir sur un style oldschool rappelant complètement les années 90 (d’où son nom). Dans les décors mais surtout dans le charadesign, on croirait presque regarder un ersatz de Cat’s Eyes. Et c’est franchement du plus bel effet. D’autant plus que l’on n’est pas en face d’image fixes comme beaucoup de VN, puisque certaines sont animées.

Sans compter qu’il est bon de signaler que cette aventure a été réalisée via un financement Kickstater qui s’est terminé à seulement 4300€. Forcément, à ce tarif les Italiens de Aesthetic Studio proposent un moment sympathique de 4 à 5h, amputé de certains bonus dû aux stretch goals non atteints.

Jeu sorti le : 10 Décembre 2019
Sur : PSVita
Prix : 30€ environ
Score Metacritic : N/A Metascore / 6.2 User Score
Disponibilité de cette version PSVita: Indisponible à ce jour, il s’agissait d’une exclusivité Play-Asia.

La boite

Elle donne le ton, avec ses dimensions que l’on commence à connaitre chez Eastasia L= 13cm x l= 2,5cm x H= 14,5cm.
Malgré un « Pantsu » coloré et en relief, l’ensemble semble avoir revêtu son plus beau filtre instagram sépia . Tout le gent féminin est présenté dessus, d’ailleurs un peu comme s’il s’agissait de la même femme avec une perruque différente.

Au dos, évidemment tout en anglais, on a un pitch du scenario nous contant la romance qui nous attends.
Après 3 captures d’écran somme toute classiques, la liste du contenu se dévoile, ainsi que quelques petites culottes un peu posées là comme ça.

Enfin, le numéro de l’édition, limitée à 1500, s’affiche en bas à droite.

Le déballage

Nul besoin d’aller plus loin, on l’a vu sur le packaging, à l’intérieur se trouvent :

– Le jeu en version physique
– Le certificat d’authenticité
– L’ost sur CD

Le certificat

Comme dit précédemment, 1500 exemplaires ont été produits, et j’ai donc eu la 24ème . Le carton est de bonne qualité et le titre est une fois de plus en relief.

Niveau illustrations c’est assez léger, avec juste une prétendante au premier plan, devant un décor d’intérieur assez insipide. Au dos par contre on a un étalage de culott… ha ben non tiens, de la nourriture. Ça change.

L’OST

Là encore une présentation assez sobre, avec une autre demoiselle sur un fond de ville. On remarquera depuis tout à l’heure que le fil rouge du thème un peu vieillot est maintenu tout du long.

Au dos, la bourgeoise sur fond étoilé. 15 Pistes composent cette galette et c’est plutôt pas mal, surtout comparé à Panty Party et son CD 2 titres…

A l’intérieur j’ai rigolé, car au-delà de l’aspect classique qui en ressort encore, et de la jaquette avant se dépliant pour juste y voir un jeu de cartes ; c’est surtout la cover intérieur qui se démarque. Car que regardent les 2 personnages de dos à la télévision ? Hé oui, un épisode de Lamu ! Lamu… elle en aura fait fantasmé plus d’un… dont votre serviteur.

Le jeu

Ambiance vacances à la plage cette fois. Peu étonnant finalement, que ce soit pour se détendre où via un voyage scolaire, cette thématique est un incontournable de beaucoup de Manga/Anime.

Au dos, sur le coup, petite déception, je me suis dit que c’était identique au fourreau. Et bien non. Si l’on retrouve les mêmes images, le texte varie quant à lui. On nous explique cette fois le contenu du jeu en lui-même.

Graphismes, animations, musique, 18 culottes à lever, les différentes fins et des scènes supplémentaires… Quel joli programme.

Enfin, une petite notice se dévoile . D’environ 12 pages et entièrement en anglais, elle se compose d’un résumé de l’aventure qui nous attend, la carte d’identité de chaque héroïne avec l’inénarrable et indispensable groupe sanguin (sic) ou encore la liste des trophées.

Le tout est accompagné d’artwork pas très originaux puisque tous repris des éléments déjà vu auparavant. Mais ne boudons pas notre plaisir pour autant.

Eeeeet avant de passer à la conclusion, une petite surprise ! Car la cover est réversiiiiiiiible ! Mais ouiiiiii ! C’est toujours une agréable surprise, surtout dans le cadre de la PSVita car, contrairement à la Switch, le boitier n’est pas transparent à l’intérieur. Et honnêtement, j’ai failli ne pas penser à enlever la jaquette.
Bon, après, ce n’est que l’image du packaging que l’on a ici. Mais une fois de plus, c’est mieux que de revenir bredouille.

Conclusion

Comme toujours je ne peux que « soutenir le soutient » que certains ont encore envers la PSVita ; surtout quand il s’agit de sorties un peu confidentielles.

Bon, certes, pas de gros gibier à se mettre sous la dent avec cette édition. De plus les qualités du soft sont toutes relatives, en faisant une expérience assez oubliable. Néanmoins, comme avec la plupart des productions d’Eastasiasoft, ce jeu de chasse a l’avantage de ne pas couter l’appeau des fesses.