Plus de 2000 jeux. Oui, à l’heure où j’écris ces lignes, il existe plus de 2000 jeux sortis sur Nintendo Switch, tout confondu, dématérialisé et/ou physiques. Pas mal pour un marmot qui a fêté ses 2 ans il y a peu n’est-ce pas ? D’aucuns diront que certes, ça fait beaucoup, mais que finalement il ne s’agit que de portages ou encore de jeux indépendants, voire de jeux mobiles… Ce à quoi je répondrais :c’est pas faux.
Je ne m’en plaindrais pas vraiment, quoi que si un peu quand même. Néanmoins, étant adepte des versions boites (je ne vais jamais sur l’eshop ou autre plateforme sur laquelle on pourrait encore acheter des Battleborn en promo à 59.99€) et du retrogaming (beaucoup de jeux de petits éditeurs en faisant l’hommage), je suis toujours content de voir le soutien apporté pour nous délivrer des jolis packaging contenants une cartouche en leur sein. La Switch étant (enfin) une console dézonée , et Nintendo faisant preuve d’un peu plus de laxisme sur les parutions concernant cette dernière, les possibilités sont immenses et on sent bien que certains ne s’en privent pas.
Seulement voilà, le revers de la médaille est que tout ne peut pas forcément arriver dans nos contrées , pour diverses raisons : Coût des cartouches, législations contraignantes, norme PEGI à adopter, public pas forcément réceptif… et trainer quotidiennement dans le Micromania du coin ne suffit plus, il faut avoir l’œil partout sur les internets pour dénicher l’exclusivité territoriale que nous pourrons tenir dans nos mimines. Sans parler des partenariats et exclusivités LRG/SRG etc… qui sont un concept un peu particulier, les exemples ne manquent pas ; je pense souvent à Monster Boypour ne citer que lui, qui n’aura fait son apparition sur les étals uniquement en Amérique du Nord.
Concernant les gros éditeurs, cela est plus incompréhensible. J’aurais l’occasion d’en parler lors d’un prochain unboxing, mais Capcom par exemple est un cas flagrant de non-sens dans la distribution de ses jeux à travers le monde. A notre décharge, on pensera aussi au prochain Yoshi, prévu pour le fin du mois de Mars 2019 chez nous, pour lequel nous auront le privilège d’avoir une cartouche dans nos boite, là où les Japonais n’y trouveront qu’un simple code de téléchargement. Comme quoi. Bref, comme je l’ai dit, on en reparlera certainement.
Si nous revenons à nos produits de « moindre » ampleur, il est heureusement là aussi possible que certains cas avantagent l’Europe . Je pense entre autres à The Count Lucanor ou bien à Rime(malgré sa qualité toute relative sur Switch), disponibles à leur sortie en version collector uniquement en Espagne… et cela concerne aussi plus ou moins le sujet de ce jour, puisque c’est aussi par le biais d’Amazon.es que j’ai réussi à poser mes mains dessus (même s’il est aussi disponible sur Amazon.uk).
Nightmare Boy n’est donc pas disponible en France, pour des raisons que j’ignore. Bon, en fait, les développeurs de The Vanir Project et Badland Publishing étant situés à Madrid, l’explication est surement plus évidente qu’il n’y parait. D’ailleurs, une autre chose que j’ignore, c’est pourquoi je l’ai acheté, sachant que je ne savais pas du tout de quoi il s’agissait exactement. Ne faites pas les mijaurées, ça nous arrive à tous d’arriver à ce constat, explicable par une pulsion acheteuse dans sa plus pure expression.
Bref, voilà, c’est par cette pulsion malencontreuse que je me retrouve aujourd’hui avec vous, pour cet unboxing qui, je l’espère, ne va pas virer au cauchemar.
Jeu sorti le : Février 2019 (Fin 2017 sur les autres supports)
Sur : Switch (PS4, Xbox One et PC en dématérialisé)
Note JV.com : Pas de test disponible à l’heure où j’écris ces lignes
Disponibilité de cette version Switch :
Amazon.es 26.12€ : https://www.amazon.es/Badland-Games-Publishing-Spain-NS000052/dp/B07J31ZX9W/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1551372229&sr=8-1&keywords=nightmare+boy
Amazon.uk 30.31€ : https://www.amazon.co.uk/Nightmare-Boy-Nsw-Nintendo-Switch/dp/B07J31ZX9W/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1551372261&sr=8-1&keywords=nightmare+boy+switch
Base.com 27.18€: https://www.base.com/buy/product/nightmare-boy-special-edition-nintendo-switch/dgc-nghtmboyns.htm
La boite
Je n’ose à peine l’appeler « collector », compte tenu que le présent format est la seule version vendue. Cette boite de dimension L= 13,5cm x l= 2cm x H= 17,5cm proposée est pour le moins folklorique !
Le déballage
Dans cette unique itération se trouvent quelques objets intéressants, qui se baladent et nagent dans la boite. Pas de cale, pas d’ajustement, juste des goodies jetés çà et là . Etrange.
Au final nous avons :
La boite en carton avec ouverture par le dessus
Un CD
Un livret
Le jeu en version physique
Le CD
Cette galette contient évidemment l’ost de ce Nightmare Boy. Elle est proposée dans une simple pochette en carton très très sombre qui siérait bien à n’importe quel groupe de métal (symphonique, parce que c’est le mieux XD).
Au dos, on constate qu’ elle ne comprend pas moins de 36 pistes ! Ce n’est pas rien ! Hormis la police verte et 2 petits éclairs, rien de plus à signaler sur ce verso.
L’artbook
Ce que je pensais être une notice est en fait un petit artbook d’une 30aine de pages !Sympathique, au format L= 16cm x l= 11,5cm, il est tout haut en couleur malgré sa couverture sombre et épurée.
Pour le reste, c’est du classique, on a tout un panel de croquis, de détails de certaines zones, de dessins des divers personnages… C’est beau, ça se bouquine rapidement, et ça reste intéressant surtout quand on réfléchit au fait qu’il s’agit d’une petite équipe derrière tout cela.
Le jeu
Passons rapidement sur le jeu en lui-même, puisque la boite de ce dernier est strictement identique au fourreau déjà présenté au début de cet article.
Conclusion
Disponible à 10€ sur l’eshop Français, ou 25€ dans cette version unboxée… Franchement mon choix est vite fait, puisque pour 15€ de plus vous avez l’ost, un artbook et surtout le jeu en version que l’on peut toucher avec les mains et goûter avec la langue (Chose que je continue à vous déconseiller de faire, beurk). Et puisque l’on parle de langues, le Français est bien présent dans le jeu.
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