Salut les dealos,

Aujourd’hui on unboxe non pas un, ni deux, mais trois jeux ! Trois jeux, une trilogie donc ? Et bien non ! Même si le nom de « trilogy » (en anglais dans le texte) est utilisé ici, il l’est plutôt à défaut, pour signifier qu’il y a trois jeux présents sur la galette, fourbe vous direz ? Aussi fourbe que les jeux eux-même puisque ce qu’on va découvrir ensemble, c’est Dragon’s Lair Trilogy – Classic Edition sur la bien-aimée Playstation 4 !

Historique
Comment, seuls ceux du fond savent ce qu’est Dragon’s Lair ? Les petits nouveaux n’en ont jamais entendu parler ? Un petit récap’ s’impose…

(Version courte) « En gros c’est un dessin animé interactif, t’es un chevalier qui doit sauver une princesse et tu meurs tout le temps ».

(Version longue) Le premier Dragon’s Lair est sorti sur bornes arcades, puisqu’en 1983 (l’année de sa sortie, tu suis.. ?) les consoles de salon n’étaient pas encore nées. C’est donc sous forme de Laserdisc (un genre de vinyle en plus fin) que le premier Jeu Dragon’s Lair est sorti. Son père, Don Bluth, qui était animateur vidéo, l’avait conçu seul. Un jeu simple : le héros, le chevalier Dirk, doit retrouver sa belle princesse Daphné dans un château bourré de pièges et de créatures dangereuses telles qu’un dragon bien sûr, mais aussi les Giddy Goons, le Black Knight, le roi lézard… Bref, une belle brochette de méchants.
Niveau gameplay on a connu mieux puisque celui-ci repose exclusivement sur du QTE, donc des actions basiques (droite, gauche, attaquer) à faire dans un temps imparti sinon… c’est la mort ! Le jeu a été un succès, puisque le brave Don Bluth était à la tête d’un studio renommé, le seul qui pouvait à l’époque égaler Disney en terme de qualité. Disney, oui, dont Bluth avait fait partie avant de prendre son indépendance. Les animations, en plus d’être somptueuses pour l’époque, étaient aussi très variées, et nombreux sont ceux à se rappeler encore aujourd’hui de leur épopée. D’ailleurs, ce n’est pas forcément pour ses graphismes, mais pour sa difficulté infernale. Le jeu vous fera passer plusieurs heures à essayer de vous dépêtrer de situations rageantes, je crois que la qualité de l’animation est bien la seule chose qui donne envie d’aller jusqu’au bout sans flinguer sa manette et sa galette !!!
Malgré ça, le jeu a été porté tellement de fois que s’en est indécent : Amstrad CPC, Commodore 64, Amiga, NES, SNES, Gameboy, PC, téléphone, Xbox 360 et j’en passe.. !

Mais aujourd’hui, il est là, dans sa version remasterisée, sur Playstation 4, EN BOÎTE !!! D’ailleurs, on serait pas sur un unboxing ?

LA BOÎTE

On retrouve ici une belle grosse boîte, imposante mais sobre. Néanmoins, quand on la porte, on ne peut qu’être étonné de sa légèreté. Les artworks sont plaisants à regarder, on retrouve tout de même les trois épisodes canoniques de la franchise avec Dragon’s Lair, l’épisode Space Ace nous propulsant dans un contexte SF, et Dragon’s Lair II. Il est temps de vérifier nos doutes…

Quand on l’ouvre, la boîte émet un son ! C’était effectivement prévu comme option dans le collector, mais je ne m’y attendais tellement pas. J’ai eu du mal à savoir d’où le son sortait, ni comment il réagissait mais en gros : on ouvre la boîte, on la lève un peu et il se met en marche… Ni pratique ni forcément à la bonne place parce que la puce est placée dans le carton, inaccessible !

CONTENU DE LA BOÎTE : 

Dans la boîte, on retrouve :
– Une pochette en format LaserDisc, contenant quelques imprimés (on y reviendra)
– Un pin’s
– Le jeu en version boîte
Et c’est tout !!! Ne vous attendez à rien de plus, car il n’y a rien de plus ! 

J’ai beau retourner cette grosse boîte dans tous les sens, il n’en sortira rien de plus ! C’est aberrant la place que ça prends pour le contenu qui s’y trouve !

Bref, reprenons nos esprits, si ça se trouve le peu de contenu est de qualité.

Donc, la pochette (ou l’étui, au choix) en format LaserDisc, très sympa, c’est un bien bel hommage au jeu et ça rappelle de vraiment bons souvenirs. Qu’est-ce qu’elle contient ? Un vinyle ? Et bien non, préparez-vous il y a bien plus (ou moins, au choix) que ça :

– Trois lithographies, une pour chaque épisode reprenant une scène culte du jeu.
– Une planche à découper pour faire un magnifique bricolage aux couleurs de la borne d’arcade d’origine (mais bien plus petit et en carton fin quoi…). Ceux qui l’ont et veulent la monter n’hésitez pas, pour ma part je passe mon tour puisque la planche n’est pas prédécoupée, ce qui est assez bête, puisqu’un mauvais coup de ciseau et c’est votre maquette qui ne ressemble plus à rien…
– Un magnifique (oui, oui…) poster, taille correcte et pas beaucoup de plis (par rapport à un autre collector qui fera l’objet d’un futur unboxing), ça fait plaisir !

Le contenu est assez satisfaisant, tout est beau, même si on repassera sur la maquette de borne arcade, dommage…

Ensuite, le pin’s…

C’est la tête du chevalier Dirk, plutôt déterminé à en découdre. Par contre je ne comprends pas pourquoi il y a deux piques, et encore moins pourquoi les attaches sont en résine ! Ça ne tiendra jamais sur mon sac !

Un choix plus que discutable pour moi, qui rends l’objet inutile… Et non, autant parfois l’inutile est parfois ce qu’on recherche le plus pour une collection, autant là c’est un gros NON !

Reste à voir la boîte et son contenu. C’est donc l’édition simple, qui était aussi trouvable seule chez LimitedRun pour la somme de 29,99$ contre 74,99$ pour la classique.

Premièrement, vous le verrez en photo, je n’ai même pas ouvert la boîte que déjà je suis saoulé. Alors oui la jaquette est belle, oui c’est plutôt sympa, mais bordel ya du plastique qui dépasse ! C’est même pas coupé correctement, c’est n’importe quoi !

– Rôôôoo calme-toi mec, respire et continue ton déballage !

Ok, on reprends. Dans cette édition simple, on trouvera le jeu, et un manuel.

Avoir le jeu en version boîte, c’est un bonheur. Je peux changer de boîte, en trouver une propre, ça ira. Reste à voir la notice : et bien celle-ci est vraiment convaincante, avec une charte graphique à l’ancienne et de belles explications, comme on les aime.

Et ben voilà, c’était vraiment pas compliqué !

Bref, vient maintenant le temps du verdict, et si vous m’avez lu jusque-là, vous devez penser que je suis mi-figue, mi-raisin.

Et bien effectivement, je suis vraiment entre les deux. Il y a des choses vraiment bien faites (la boîte, la petite musique, les dessins, la notice…) mais qui sont de suite teintées de déception, comme si ils voulaient, eux aussi, nous faire rager avant de rejouer au jeu. Restons justes, ce qui est dans la boîte est bon, et ce qui est proposé est bien fait (si on met de côté l’imperfection du boîtier de jeu et la borne en carton). Malheureusement, si ce collector pouvait valoir tout juste son prix* (hors frais de ports qui étaient abusés, mais comme d’habitude pour de l’import) lors de sa mise en vente chez LimitedRun, force est de constater que la spéculation abusive a encore frappé, et de manière totalement démesurée.

A moins de le trouver à prix normal, voire un peu moins cher, je vous conseille de passer votre chemin pour cette édition « classique » qui porte malheureusement trop bien (mais en même temps pas du tout) son nom. A voir si la version simple est trouvable à prix abordable un jour, sinon achetez une Switch, et attendez que LimitedRun sorte le jeu à ce moment-là, vous vous y retrouverez bien mieux à ce moment-là !

*Le jeu a été édité à 2400 exemplaires mondiaux dans sa version classique (74,99$) et à 3000 copies dans son édition simple (29,99$).