Salut les kiki ! Allez chante, danse, bouge et met tes baskets, chouette, c’est sympa tu verras, vient, on unboxera, un jeu musical dont tu ne te passeras pas !

J’a-do-re les jeux musicaux. Qu’ils soient à la manette (Parappa the rapper, Vib Ribbon…), que ce soit du chant ou de la danse (Singstar, Just Dance…) ou même avec des accessoires plus sophistiqués (Rock band, Guitar Hero, Dance dance…), j’ai toujours aimé me mettre la honte en public. Ces moments de solitude à massacrer sa chanson préférée, ces seuls instants où même son propre conjoint feint de ne pas connaitre la personne qui se donne en spectacle, cette suspension du temps dans lequel les regards amusés, moqueurs, voire complètement désintéressés contrastent avec cette sensation de tout donner, l’impression qu’à tout moment un producteur va se lever et crier haut et fort qu’il te veux dans son équipe ou dans son groupe « Les Quadricolors ». Que du bonheur.

Et il y a une licence qui, à ses débuts, j’aurais bien mise dans la catégorie des jeux à manette, il s’agit de la série des Taïko No Tatsujin. En effet, quand j’ai découvert cette série un peu par hasard en 2005, c’est avec le jeu seul, acheté d’occasion. Plutôt dubitatif au départ, je fus agréablement intrigué je fus agréablement intrigué par la suite grâce à son gameplay simple d’accès de prime abord, ainsi que par sa playlist. Car si je m’attendais à un pot-pourri de chansons obscures Japonaises, ce Taïko : Drum Master allait en fait plus loin en proposant des titres de Britney Spears, Good Charlotte, Chumbawamba, Madonna, Queen, mêlés aux musiques d’animés (DBZ), de la musique classique, et bien sûr des titres Nippons cela va de soi Britney Spears, Good Charlotte, Chumbawamba, Madonna, Queen, mêlés aux musiques d’animés (DBZ), de la musique classique, et bien sûr des titres Nippons cela va de soi. Mais ce n’est que bien plus tard que j’ai réalisé que l’accessoire montré dans le jeu était en fait réellement disponible.

Car le taïko c’est avant tout un tambour . C’est même la traduction littérale du terme ; traduction néanmoins sous sa forme générale. Cette dénomination va ensuite changer en fonction du type de taïko : Nagado-daïko est un des plus répandu, Odaïko et sa taille démesurée… On trouvera aussi d’autres noms selon le style de fixation des cordes etc… Quoi qu’il en soit nous serons presque toujours en face d’un tambour en bois (en général en bois keyaki) dans une forme proche d’un tonneau, revêtu d’une peau tendue sur laquelle on tape avec des genres de grosses baguettes en bois. Le type de peau varie, j’ai pu en voir en Daim (Fuyez de Nara, pauvres daims !), en buffle, en cheval…

Instrument ancestral, il est surtout utilisé dans le cadre de cérémonies ou de célébrations de fêtes diverses. Pour avoir pu assister à une de ces fêtes à Shibuya, je peux vous assurer que bien chorégraphié c’est franchement impressionnant.

L’existence de cet art en jeu vidéo est donc tout à fait justifiée. D’abord en arcade, avec ces énormes bornes constituées de 2 instruments, bariolées à souhait, invitant à tambouriner en cœur. Puis forcément sur consoles de salon et portables, pour lesquelles on dénombre plus d’une vingtaine de jeux différents, rien que ça ! Que ce soit à l’aide de manettes, d’accessoires taïko, wiimote ou stylet, c’est ok, c’est bath, c’est Tatsujin !
Et c’est donc un vrai évènement aujourd’hui, en la matière de ce Taïko No Tasujin : Drum’n Fun !,qui marque l’arrivée pour la toute première fois en Europe de cet instrument pas banal. Une hérésie enfin corrigée qui méritait bien un unboxing en bonne et due forme.

Jeu sortie le : 2 Novembre 2018
Sur : Switch
Prix de cette version Switch: De 99,99€ à 109,99€
Test JV.com : Pas encore de test
Disponibilité de cette version : 
Amazon: https://www.amazon.fr/Taiko-No-Tatsujin-Tatacon-Nintendo/dp/B07GDQ41LX/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1542220522&sr=8-1&keywords=taiko+no+tatsujin+switch
Fnac: https://jeux-video.fnac.com/a12867508/Taiko-no-Tatsujin-Drum-n-Fun-Edition-Collector-Nintendo-Switch-Jeu-Nintendo-Switch?omnsearchpos=1

Pour l’instant le jeu est revenu au prix de 109,99€, mais il était (et sera sûrement) trouvable à 99,99€ comme c’était le cas chez Auchan ou Micromania. A surveiller.

La boite  

Forcément, qui dis jeu avec accessoire, dis grosse boite. C’est plutôt le cas cette fois ci avec un carton mesurant L=26,5cm x l=11cm x H=25cm. On retrouve tout de suite l’esprit Taïko No Tatsujin, avec des couleurs pétillantes  ; fond jaune assorti d’un immense arc en ciel ainsi qu’une trentaine de personnages tous plus délurés et bariolés les uns que les autres. Mis en avant, les 2 taïko mascottes récurrents de la série, rouge et bleu, et tenant un Joy-con à la main, nous laissent deviner d’une part le principe de jeu ainsi qu’une des façons de jouer sans l’accessoire dédié. Accessoire montré en vignette et sur un des côté d’ailleurs, pour bien préciser que l’on est en présence du bon pack.

Sans m’étendre sur le sujet, le principe est assez classique et addictif à la fois, puisqu’il faut taper avec les baguettes en rythme avec une partition qui défile à l’écran. 2 couleurs principale s’affichent, rouge et l’on frappe le centre du taïko, bleu le bord. Cela parait simple comme cela mais tout comme n’importe quel jeu musical il comprend bon nombre de subtilités, et en montant en difficulté vous allez en baver, je vous le garanti tambour battant !

Sur l’autre côté d’ailleurs, une toute partie de la playlist est imprimée, et c’est assez drôle pour être souligné, ces extraits sont surtout issus d’OST d’animé et de jeux vidéo ainsi que de musique classique. Surement histoire que ça parle au plus grand monde… Je vous mets pour info la playlist complète trouvée sur internet.

Le dos, enfin, est multilangue . Il nous expose assez clairement d’une part les modes de jeu (classique et mini jeux), nous vante sa playlist « culte » et l’on revoit le taïko avec un peu plus d’explication sur les zones de frappe (Rouge au milieu droite/gauche et bleu sur les bords droite/gauche comme dit plus haut).

Je ne m’y attendais pas, mais tout cela ne s’agissait en fait que d’une surboite. Une surboite purement explicative et marketing puisqu’une fois enlevée, la vraie boite se découvre, toujours chatoyante mais carrément plus épurée. Elle n’en reste pas moins très jolie.

Le Taïko

Car après tout on est surtout là pour ça, n’est-ce pas ?
Au déballage, le tambour se découvre en kit, dans 2 compartiments distincts à coulisser hors du paquet (Ce n’est pas sans rappeler la Wii).

Chaque pièce est indépendamment sous plastique. C’est propre, bien rangé, au même titre que le jeu en boite. Le semblant de notice… non… notice est un bien trop grand mot ; donc le « dépliant » de montage nous explique clairement comment faire papa/maman avec les 4 éléments que composent cet élément de percussion . Avec ses 6 langues, ça peut faire de la lecture…
Une fois monté, premières (désagréables pour certaines) surprises, de degrés différents selon les attentes de chacun, certes, mais je vous expose les miennes :
– Le tambour de 25cm de diamètre est filaire. J’avoue ne pas m’être posé la question avec de le découvrir, mais bon, du sans-fil aurait été de bon aloi. Le fil mesure 1m80 environ, tout dépend de votre installation, chez moi ça fait vraiment trop juste.
– Il a été fabriqué par Hori . Je n’ai rien contre eux particulièrement, mais je suis surpris. En général ils font des produits de bonne facture donc ça reste un bon point.
– Full plastique, plastique everywheeeere. Là je suis un peu déçu ! Bon, je ne m’attendais pas à avoir du cuir vachette et un fut en bois exotique de 50cm de profondeur, mais franchement je n’aurais pas été contre un peu plus de finition.
– Tous les boutons sont disponibles sur le tambour directement (moulés directement dans le taïko), plutôt pratique, ça évite d’avoir la manette à côté.
– Le tambour est muni de grip sous chaque pied , et ça fonctionne vraiment bien, ça ne bouge pas. Au cas où pour l’alourdir on nous propose de caler des bouteilles d’eau . Car oui il y a vraiment un emplacement prévu à cet effet à l’arrière de l’objet ! C’est kitch et marrant à la fois, à vous de voir…
– Les baguettes, en plastique jaune tout simple, avec un marquage « Taïko No Tatsujin » ; j’aurais tant aimé avoir cette fois ci des baguettes en bois. Légères, d’accord, mais en bois. Rockband l’a bien fait après tout. Bon point tout de même, on peut les ranger sous le tambour quand on ne les utilise pas. Malin.

Le jeu

Normal. Boite Switch normale. Avant et arrière de la jaquette identiques à la boite en carton de cette édition. Bref rien de spécial mais ouvrons la quand même…

Et là… Nani ? Outre le classique flyer points Bandaï Namco et celui de la garantie, on découvre avec surprise… bah… la… notice dirait on ! Oui oui le verso de la jaquette est la notice ! En fait il s’agit du manuel expliquant les façons de jouer dans le cadre de l’achat du jeu simple, sans le tambour. Au choix, Joy-con ou directement sur la tablette (plutôt cool cette dernière feature d’ailleurs). Mais quel sens de l’économie, quand on en vient à imprimer la notice sur la jaquette, j’en reste coi !

Conclusion

Résumons mon avis. En temps normal, 109 ou même 99€ pour ça j’aurais dit non. On en a pas pour son argent je trouve, c’est le minimum syndical qui nous est proposé là. Pas un goodies, pas un steelbook, même pas un sticker et encore moins de vraie notice. Bref la tristesse. Et objectivement il baissera forcément.
Résumons mon avis. Il s’agit du premier Taïko No Tatsujin sorti en France ! Enfin ! Presque 15 ans d’attente, à devoir se fournir en import, ou à voir défiler de nouveaux opus bien trop cher à faire passer nos frontière. Et rien que pour ça j’ai envie de dire merci. Donc il faut acheter ! Acheter des palettes de Taïko No Tatsujin pour que Kiki en ai d’autres ! Car quand je tape tape tape c’est ma façon d’aimer ! Et ce rythme qui m’entraine jusqu’au bout de la nuit réveille en moi le tourbillon d’un vent de Tatsujin !