Salut les kiki ! Apprendre à faire des lignes, aligner des couleurs, des carrés, des rectangles, des ronds… non, nous ne sommes pas en première année de maternelle, mais dans le monde merveilleux des jeux dit de réflexion.

Comment ne pas nommer un des précurseurs en la matière, créé dans les années 80 et qui a connu un succès significatif sur la console d’un des plus grands constructeurs de son époque.
Vous avez deviné ? Oui, nous parlons bien de Columns , la grande série de chez Sega  !

Ha.

Ben oui, les 2 personnes et demi (Ma mère, ma tante et mon demi-frère) qui lisent mes articles se souviendront que je faisais partie de la team Game Gear tandis que le Game Boy appartenait à ma sœur !

Je n’ai jamais vraiment été un grand amateur de ce type de produit sur le long terme. Disons juste que je suis un utilisateur lambda, avec une forte addiction au début… avant de passer à autre chose.

Je veux dire qu’après avoir colonisé la moitié du système solaire en faisant décoller 350 fusées àTetris et fait disparaître 18560 pierres précieuses que j’aurais préféré avoir dans ma poche ; je passais la main à maman qui ne trouvait de toute façon pas le bouton d’allumage de la portable.

Néanmoins, ma curiosité vidéoludique m’imposait de tester chaque sortie du genre qui passait devant ma bouille d’enfant. Et j’avoue que l’apparition de Dr Mario sur NES aura quand même monopolisé un paquet d’heures que j’aurais pu passer à jouer au foot dehors, surtout grâce à son mode 2 joueurs.

Que de parties endiablées réalisées avec et contre mon cousin à empiler ces gélules dont l’excuse pharmaceutique était d’éliminer des virus… A moins que les pastilles bleues avaient un autre effet ? Bref, coagule en soit, le thème, le design et surtout la surcouche Mario ont permis que la drogue fasse son effet.

Dans le genre, Dr Robotnik Bean Machine et son modèle façon Puyo Puyo a réussi à me procurer de bons moments, même si c’était par procuration chez des amis, puisque je ne possédais pas la cartouche.

En fait c’est ça. Autant que le gameplay, c’est l’inspiration de licences connues qui faisait que j’adhérais au concept . Guetter la moindre mimique ou animation des héros et mascottes de l’époque entretenait le lancement d’une partie supplémentaire. Puis une autre. Et encore une. Allez, une petite dernière ?

J’ai retrouvé cette sensation bien plus tard sur Playstation , tout d’abord avec Bust-a-Move (aka Puzzle Bobble), sur fond de recyclage de nos petits dragons kawaï de Bubble Bobble . Bon, ok, j’ai joué aux originaux, c’était bien, mais là pour le coup ce n’est pas tant le skin qui m’a captivé mais plutôt le principe. Quelle joie de viser LA bubulle qui fera exploser et tomber une énoooorme grappe d’un coup !

De plus, en 1996 nous étions dans un combo idéal pour les parties endiablée : Période adolescente, lycée, semi-liberté et… piratage massif. Il était aisé de se retrouver chez les uns et les autres en journée et/ou en soirée pour péter des rondelles entre hommes (Ne pas sortir cette phrase de son contexte svp).

Mais finalement, celui qui m’aura laissé le souvenir le plus impérissable restera ce Super Puzzle Fighter 2 Turbo sorti un an plus tard. Bien plus que le cas précédent et ses vendanges massives, cette fois c’est clairement la skin du jeu de baston culte de chez Capcom qui m’aura tapé dans l’œil. On est une nouvelle fois devant un dérivé de Puyo Puyo, mais avant de se lancer dans un duel à coup de gemmes il faut choisir un combattant. Et même si ce postulat est essentiellement esthétique, le bonheur de voir ses personnages préférés en SD (Super Deformed) sortir leurs attaques spéciales dans des animations aussi impressionnantes que l’enchainement de suppression de blocs ! De plus, outre les héros issus du titre principal, on retrouvait aussi des guests venus deDarkstalkers ainsi que quelques-uns cachés comme Dan ou Akuma.

Partant de là, ce ne sont plus des journées, ni des soirées, mais bien de nuits entières à se taper des versus dans la joie, la bonne humeur et la mauvaise foi.

Comme vous avez pu le constater, l’esthétique des « Tetris-like » a toujours eu un impact direct sur mon plaisir de jeu. C’est donc les yeux fermés que j’ai précommandé dès la première minute cette curiosité Switch qu’est Crystal Crisis. 

Jeu sorti le : 23 Avril 2019
Sur : Switch et Playstation 4
Note JV.com  : Pas de test actuellement.
Meilleurs prix : 
Le moins cher et le plus sûr reste Amazon.com, qui donne un total de 46€ tout compris (Frais de port & frais de douane) pour recevoir ce Crystal Crisis.

La boite 

Quand je parlais d’achat les yeux fermés, c’était peu de le dire, puisque je pensais recevoir une édition simple… et je me retrouve avec ceci, de dimension L= 10,5cm x l= 4cm x H= 17cm.

Sur l’avant de la boite, difficile de savoir à quoi l’on a affaire, même si le fond coloré et cubique donne une vague idée. Ce qui frappe au premier abord c’est surtout les divers personnages disposés çà et là autour du titre fluo et blanc.

J’en compte 19, majoritairement sortis de l’univers du jeu indépendant. Dans ce « indies all star » on notera entre autre la présence de licences telles que Cave Story+, 1001 Spikes, Binding of Isaac et même Astro Boy ! Pour la personne et demi restante (Oui, ma mère est partie, elle a trouvé le bouton « ON » du Game Boy), vous savez combien je suis sensible à ce type de jaquette toute mimi.

Enfin, un sticker collé sur le blister nous informe de la présence d’un goodie sous forme de puzzle cube . Sympa ; curieux de voir ça !

Au dos, version US oblige, tout est en anglais. 3 captures d’écrans se dévoilent, justifiants le gameplay, les attaques spéciales et le mode multi. 20 persos sont annoncés, soit un de plus que ce que j’ai compté précédemment. 

Le déballage 

Tout est bien calé dans le packaging originel, bien ajusté, aucun mouvement possible.

Comme prévu on retrouve le jeu, qui pèse son poids, textec’est-à-dire que ça sent bon la notice. Le cadeau bonus se montre enfin, dans une boite dédiée de L= 7cm x l= 2,5cm x H= 14cm.

Le Crystal Cluster 

Tel qu’il est appelé sur l’emballage. Un emballage plutôt cool, avec sur l’avant le nom du développeur Nicalis et du fabriquant Hyper Gun  ; mais surtout à l’arrière et l’avertissement qui m’a bien fait rire avec son Isaac de prévention envers les enfants de moins de 3 ans !

Toujours au dos, on lit une explication plutôt comique de l’objet qui peut « sauver l’univers », rien que ça. Ce n’est ni plus ni moins qu’un genre d’antistress classique à base de cubes que l’on peut pivoter un peu dans tous les sens. 

En effet, la pièce mesure L= 4cm x l= 2cm x H= 8cm et est manipulable d’une main aisément. De prime abord je dois admettre que ma réaction fut poétique : « mais qu’est-ce que c’est que cette merde ? »… Et puis mine de rien, pendant que j’écris cet article, je m’amuse à le manipuler presque inconsciemment. Donc ça marche !

Bref, c’est peut être un accessoire dispensable, mais vu qu’il était compris dans le lot sans impact sur le prix, c’est finalement une bonne babiole ! 

Le jeu et la notice 

On passera sur le détail du boitier, puisqu’une fois déblisté, on se rend compte qu’il est strictement identique au fourreau en carton déjà présenté.

A l’intérieur, la cartouche bien entendu, et, comme présagé, une notice ! Avant de s’attarder dessus, j’attire votre attention sur la reverse cover qui nous offre un bien bel artwork s’éloignant du style SD ambiant de cette édition pour quelque chose d’un chouïa plus sérieux. Très beau.

Et voici le manuel. Il comporte 32 pages entièrement en couleurs, l’impression est fait sur un papier vraiment épais qui respire la qualité… voire même qui se sent littéralement. J’aime bien cet odeur de papier, neuf, propre et bien fini.

Ma vie est palpitante.

Passée la couverture au dessin dupliqué pour la troisième fois, le contenu propose : 
– Le tuto et les commandes
– Les différents modes au nombre de 4
– Des astuces à appliquer in-game
– Une fiche explicative d’une page pour chaque héros, soit 20 pages. Cela signifie que le dernier manquant sur la jaquette devait être le big boss nommé « Ballos », cette fois décrit dans ces instructions

 

Dernier point : Le petit dessin sur le verso du livret est juste top !

Conclusion 

Pas vraiment de regret pour ma part, je voulais ce jeu, j’étais prêt à payer le prix pour. Maintenant, il arrive dans une édition spéciale donc bonne surprise.

Vous êtes fan des indies, vous aimez la réflexion, vous en avez marre de faire des top 86 à Tetris 99 ou vous avez fait le tour de Puyo puyo ? Ce jeu est une bonne alternative pour avoir un peu de fraicheur dans ce domaine. 

Maintenant je vais aller prendre mon petit Isaac, et après avoir défoncé Maman, le Diable, et défié les Saints eux même ; j’irais bien transformer en boite de conserve ce héros du futur qui nous fait soit disant vivre de vraies aventures.