Salut les kiki ! C’est le grand retour des unboxing après des vacances bien méritées ! Et si l’on a traité de Resident Evil à 2 reprises, il est un autre survival horror qui ne démérite pas face au monstre de Capcom.

Ce n’est pas peu dire que la licence Silent Hill aura eu un impact significatif dans ma vie, tant elle me l’a régalé (que gâché, mais ça, c’est une autre histoire…).

Et elle a déjà 20 ans, Konami l’ayant sortie en 1999, certes avant tout pour répondre au virus-T qui s’était largement propagé sur Playstation, mais en proposant néanmoins une approche différente.

Car là où Resident Evil joue sur une peur immédiate, c’est un assemblage différent qui fait que Silent Hill nous met dans un état « malaisant » -pour citer le Petit Robert nouveau- quasi permanent.
D’une part sur le papier : Psychologie malsaine, inspirations folkloriques macabres, scénario oppressant… le bébé de la Team Silent  possède son identité pour sûr, soulevé par divers codes qui puisent ça et là dans le cinéma et la littérature.

Dans sa réalisation cela se traduit par ce brouillard épais, cette ambiance sonore, ces angles de caméra tordus et dynamiques, les faibles munitions ainsi que la rigidité du personnage ou encore ce sentiment d’immensité dans une ville grisâtre dont on ne sait rien et dans laquelle on se sent toujours un peu perdu, contrastant aux étroits couloirs et pièces des divers bâtiments que l’on sera amené à visiter… bref la pression est omniprésente. 

L’apogée de la série se retrouve pour beaucoup, moi y compris, dans le second opus sorti en 2002 sur PS2 . Il faut dire que cette suite a atteint son statut de culte grâce à une combinaison de plusieurs facteurs.

Outre le fait que l’on passe sur un produit plus léché suite au changement de support ; on pourra citer pêle-mêle les excellentes musiques d’ Akira Yamaoka qui avait déjà officié avec brio sur le premier, les bruitages toujours plus angoissants, le personnage de Pyramid Head (dont la fameuse scène de la sodomie, atroce) ou encore un scénario intriguant. Scénario d’ailleurs porté par des personnages charismatiques, tandem Mary et Maria en tête , qui nous subjuguent de mystère et de folie à chaque rencontre. Mention spéciale aux différentes fins, dont l’inénarrable fin « chien ». 

3615 my life me voilà . Car la première fois que j’y ai joué m’aura marqué. Je m’en souviens par cœur, nous étions dans une maison perdue dans la colline (ça ne s’invente pas), un soir d’orage cataclysmique, le genre à vous faire sauter les plombs non pas du disjoncteur mais de la tête. Autant dire que la thématique était là, et avancer dans cette ville lugubre et infestée, pourtant irréelle, dans ces conditions, me paraissait un vrai calvaire.

J’ai dû abréger l’expérience. J’ai stoppé dès l’énigme de l’horloge. Fort heureusement j’ai repris quelques années plus tard (mais toujours accompagné, jamais seul) et je ne regrette pas !

Pour être honnête, j’avais rédigé 2 paragraphes supplémentaires car cette expérience a été le déclencheur de certains évènements qui ont changé ma vie. Mais comme cet article n’est pas axé sur ce SH2 en particulier, je garde cette cartouche pour plus tard…

Le troisième volet fait son apparition en 2003 , soit peu de temps après les pérégrinations de James Sunderland. Pourtant il ne reprendra pas la trame de ce dernier, faisant en réalité suite au premier épisode. S’il n’en demeure pas un mauvais jeu ; plus beau, plus noir, et encore une fois appuyé par une bande son de haute volée ; l’absence de réelle prise de risque, des soucis de caméra, et pour certains un côté action un poil trop prononcé feront qu’il n’atteindra pas les sommets de son prédécesseur. De mon côté, il est de ceux qui m’ont laissé un souvenir agréable, mais périssable, au lapin rose près.

Le dernier à être numéroté sur PS2 débarque une nouvelle fois très vite, puisque c’est en 2004 que nous aurons le loisir de gouter à ce « The Room ». Et rien qu’en écrivant ce sous-titre, j’en ai la chair de poule, puisque cassant les codes habituels de la série, nous sommes mis face à un ennemi peu courant, qui est notre propre logement.

Coincé dans cet appartement 302, c’est ce huis -clos à la première personne qui m’aura le plus dérangé (dans le bon sens). Etouffant et angoissant, le moindre évènement, le moindre craquement, la moindre sonnerie de téléphone m’aura fait, si ce n’est sursauter, à minima dresser une oreille intriguée et inquiète.

Bien entendu, hormis cela on retrouve la plupart des principes de la licence, avec cette fois des références au second épisode… Et vice versa, puisque dans Silent Hill 2 on peut à un moment lire un message « There was a hole here ». Tout est lié ?

Alors oui, il reste un peu décrié, un peu à part, mais on est loin de la catastrophe, sachant qu’à la base il n’avait pas été développé comme un volume « principal » de Silent Hill, mais comme une sequel.

Et… je vais arrêter là. Rien que sur PS2 on pourrait citer Origins ou Shattered Memories . On pourrait même aller encore plus loin avec les assez moyens Downpour ou Homecoming . N’oublions pas la PSP, la PSVita, les adaptations cinématographiques… Non, vraiment, arrêtons là. Hey, psssst, Il existe aussi un Pachinko Silent Hill 2 . Bref.

Car si je me suis axé sur les opus de la sixième génération de console, c’est pour vous retroboxer une compilation. Pas l’honteuse et paresseuse Silent Hill Collection HD , que neni, on parle d’une vraie compile, avec de l’amour, du respect, du partage, du sang, des cadavres et une sirène qui fait peur.

Jeu sorti le  : 24 Avril 2006
Sur  Sur : Playstation 2
Prix à sa sortie  : 50€ environ
Test JV.com   : Pas de test, mais c’est normal finalement.

La boite 

En voilà un format pas banal pour un jeu dédié au monolithe de Sony ! Si le boitier en plastique conserve ses dimensions standards en longueur et largeur, en épaisseur il se démarque d’un simple format DVD. En effet, comme vous pouvez le voir, on a une fois et demie de plus que la taille habituelle. 

 

 

Concernant la face avant, on est dans du discret. Plutôt que de proposer un melting pot des jaquettes existantes, le choix a été fait de laisser un fond noir avec le titre « The Silent Hill Collection » sur une brume rougeâtre. Très jolie. Un bandeau vantant l’ « Edition Limitée de la Collection » pourrait laisser entendre qu’il existe une variante standard… Ce qui n’est pas le cas.

 

 

On retrouve cette mention au verso. Un verso clairement de bonne facture , et je vous laisse découvrir le texte que je trouve approprié, sans fautes d’orthographes, en français uniquement. Un exercice finalement pas si évident, quand on sait qu’il fallait résumer en peu d’espace une trilogie qui mérite bien plus de mots. Ça donne envie n’est-ce pas ?

 

 

Chaque version possède ses 2 captures d’écrans ainsi que les recommandations Memory Card qui lui sont propres.

Le déballage 

 

 

Ça pèse lourd ! Et à juste titre, puisqu’à l’ouverture se présentent à nous les 3 titres sur autant de DVD. Silent Hill 2 se trouve dans l’insert de gauche et ses suites se chevauchant dans celui de droite.

 

 

Le poids anormal du lot s’explique par le fait qu’il y a une notice complète pour chaque jeu !Accessoirement un petit flyer recto verso nous informe que Silent Hill Expérience est disponible sur notre désormais défunte PSP.

Les notices et les DVD 

 

 

Je me permets de tout réunir dans le même chapitre, car cela va être court pour une raison évidente. En fait les 3 notices et les 3 disques sont précisément identiques aux opus originaux ! 

 

 

Comme vous pouvez le constater, j’ai fait une comparaison, et au logo Konami près du troisième rejeton, je n’ai pas vu de différence.

 

Mais tout compte fait, ce n’est pas plus mal ! Les manuels sont excellents , entièrement en Français, allant d’une vingtaine de pages pour le premier de cette compilation à presque 40 pour le dernier. Je n’irais pas plus dans le détail, me laissant l’opportunité de vous les dévoiler le jour éventuel où je les développerais individuellement.

 

 

Bref, pas de quoi se plaindre, nous aurions pu hériter d’une notice unique, condensée, voire bâclée ; et ce n’est pas le cas donc : bravo .

Même constat pour les 3 galettes, jumelles de leurs ainées. Juste une différence, concernant la première suite, qui possédait une édition un peu spéciale avec un making of supplémentaire que l’on ne retrouve pas dans cette réunion de famille. Dommage !

Mis à part cela, RAS, les DVD étaient déjà beaux, ils le sont toujours (surtout celui du 3).

Conclusion 

Quand on voit que 13 ans plus tard nous jouissons d’une Castlevania Anniversary Collectionuniquement dématérialisée (On croise les doigts pour une sortie physique un jour), Konami nous montre là qu’il était possible de sortir des compilations certes sans surprise mais avec tout ce que l’on peut attendre décemment d’un tel produit.

 

 

Plus complète (et mieux finie) que la collection HD sortie plus tard, elle ravira les fans et permettra aux néophytes de se plonger dans cet enfer durant des heures et des heures de supplice là-haut sur la colline.

 

 

Néanmoins, et pour rendre un vrai hommage à la Team Silent, on aurait aimé retrouver les premières frayeurs pour avoir THE quadrilogie parfaite. Après tout, la Playstation 2 était bien rétro-compatible avec les CD de sa grande sœur non ? 

Alala, ça s’est joué à pas grand-chose pour obtenir LA fête de village ultime qui aurait vraiment tout PT !