Salut les kiki ! Je vous souhaite tout d’abord une excellente année 2020 à vous et vos proches ! Nul doute que l’on va avoir affaire à une nouvelle décennie chargée en jeux vidéo… et donc en unboxing ! Et quoi de mieux pour attaquer qu’un jeu de… 2002 ?

Kiki il est tout dur de partout quand il s’agit Megaman. Surtout vis à vis des « vieux » opus de cette grande licence qui a certes connu des hauts et des bas, mais qui reste un modèle de plateforming et de gameplay intemporel.

Si elle est découpée en plusieurs arc principaux, avec entre autres les basiques, les X et les Zéro , il y a une aventure du Blue Bomber qui m’a toujours intriguée, le titre ne faisant apparemment référence à aucun des précités.

Sorti d’abord exclusivement au Japon sur Super Famicom en 1998 sous le nom de Rockman & Forte , je n’avais pas trouvé de (et n’avais pas les) moyens à l’époque de le faire importer jusqu’à chez moi. Fin 90 oblige, je n’avais pas trop insisté non plus, une ère ayant touché à sa fin pour moi depuis belle lurette avec l’avènement des nouvelles générations à CD.

Mais finalement, nous avons eu l’occasion en 2002 de voir débarquer les Robot Master en Europe sur la meilleure console portable de Nintendo (oui oui), la Game Boy Advance, sous le nom de Megaman & Bass.

Ce qui est bien, étant un portage de la version 16 bits, c’est que l’on est en face de tout ce que j’aime. OUI, c’est bien un Megaman à l’ancienne sans trop de chichis , nous invitant toujours à botter le cul métallique de 8 adversaires, piquer leurs atouts, avant de découvrir une énième forteresse secrète aussi discrète qu’un Flame Mammuth dans un magasin de porcelaine.

Ho, il y a bien de subtils changements dans le principe. Après un niveau introductif, nous n’aurons le choix qu’entre 3 Boss qui débloqueront par la suite les 5 restants… bref, du détail.

Et en réalité, en recoupant des infos telles que l’âge du capitai… heu… Dr Wily ou encore le fait qu’un des ennemis issue du 8eme épisode (Tengu Man) fasse son comeback pour prendre sa revanche, on sait que cette nouvelle aventure se situe entre Megaman 8 et 9.

Le scénario lui aussi reste dans la lignée, aussi profond que n’importe quel film Marvel : Un méchant robot nommé King se prend pour le plus fort et veux assouvir sa supériorité mécanique auprès des humains. Il faudra s’armer de son buster pour une fois de plus sauver le monde…
Si ce pitch est celui inhérent au robot domestique, celui de Bass est encore plus concis. Car si ce dernier part au combat, c’est juste pour montrer à ce pseudo roi qui qui c’est qu’a la plus grosse.

Et oui, une des particularités de cette cartouche est de pouvoir choisir entre notre héros habituel et le nouveau venu , Bass, dont la première apparition remonte à Megaman 7. Bass, c’est juste l’antithèse de Megaman. El famoso « meilleurs ennemis du monde ». Sangoku et Vegeta. Et si Megaman a son chien Rush, Bass a son chien Trebble (Gospel en V.O)

. Bref vous m’avez compris.
D’ailleurs, petit trivia sur les noms : A la base, Bass/Forte et Trebble/Gospel devaient s’appeler Baroque et Crash, les noms se rapprochant de Rockman et Rush, cela aurait affirmé leur rivalité.

Reprenons. Donc, ici, Bass ne fait pas de figuration, il est directement jouable en début de partie.
Et ça change tout ! Si l’un peut sauter, tirer, glisser… bref l’attirail standard ; l’antihéros aura par exemple un double saut, un dash, une armure procurée par son chien ou encore tirera bien plus vite.

Vu comme ça on pourrait penser que ce mec est too much (ho ho ho) et que ce serait l’équivalent d’un mode facile. Pas forcément. Le problème c’est qu’il tire vite, mais ses boulettes sont très faibles. Second point, et pas des moindres, il ne peut pas se déplacer en tirant  ! Et là ce n’est pas la même quincaillerie!

Rajoutons enfin la présence d’une boutique dans laquelle on pourra échanger nos vis –la monnaie du jeu- glanées en tuant du mob contre divers objets type vies supplémentaires, bonus d’armure, charge plus rapide du buster… ainsi que 100 CD à trouver débloquant chacun des cartes informatives sur l’ensemble des robots de la série et voilà, vous savez à peu près tout.

Bref, ne nous étalons pas plus sur le sujet, toute cette histoire se transforme plus en test qu’en unboxing, dont acte. Vérifions si l’enrobage nous vend du rêve.

Jeu sorti le : 31 Mars 2002
Sur : Game Boy Advance
Prix à sa sortie : 300 Francs environ
Note Metacritic: 79 Metascore / 8.1 User Score

La boite

C’est typiquement le genre d’emballage auquel on ne prête pas vraiment attention tant qu’on n’a pas fini le jeu. Si avec le titre on ne peut éviter de passer à côté de nos principaux protagonistes –ce qui est une bonne chose, nous laissant donc entendre la possibilité d’incarner les 2- , dans le fond il est déjà moins évident de repérer ce qui sera l’adversaire à combattre, l’autoproclamé King.

Au dos, 3 captures plutôt intéressantes, puisque l’on y voit des instants plus axées sur les héros que sur les situations en elle-même. Une Megaman classique, une avec Bass et une Megaman avec un pouvoir.
Le texte est décliné en 3 langues : Anglais, Français et Allemand. Pas grand-chose à dire sur le contenu, cela correspond à ce dont on a parlé plus haut. Un bémol tout de même sur la mention « Mode deux Joueurs » qui peut prêter à confusion puisque c’est un jeu solo. Mais comme il est suivi d’un « incarnez Megaman OU Bass », ça passe. Enfin, ce que j’appelle des vis sont ici nommées « Verrous ».

La cartouche

RAS à ce niveau, je vous laisse avec les photos.

La Notice

Là par contre il y a beaucoup à dire, car cette notice est ultra complète ! Evidemment dans les 3 mêmes langues que le packaging, chacune d’entre elle possède 30 pages.

Et c’est que du bonheur. Des dessins en pagailles, chaque élément est expliqué, chaque robot a son descriptif, idem pour les items etc… et le tout en couleur . C’est vraiment un truc de fou, le manuel idéal, tellement idéal qu’il est de mon devoir d’aller un peu plus dans le détail ; nous avons donc :

– Un pitch introductif de la menace qui plane
– Les commandes générales, comment lancer une partie, sauvegarder/charger
– L’interface globale de choix du niveau
– Le HUD
– Les commandes détaillées pour les 2 perso jouables
– Le menu pause de sélection des armes et autres objets
– La fiche technique desdits objets dans ce menu ET de ceux vendus en boutique
– La collection de CD
– Une fiche d’une page pour chaque protagoniste, principal ou secondaire avec sa vie son œuvre.

Et la plupart de ces points sont, comme dit plus haut, souvent agrémentés d’artworks et de textes alimentant le lore par grosses ou petites touches ! C’est hallucinant ! Bravo !

MAIS !

Cherchons la petite bête. Loin de moi d’annoncer que je suis tombé sur une fourmilière, mais en creusant tel un Armored Armadillo il y a quand même quelques coquilles savoureuses.

Et ça commence dès la première planche. Le sommaire, comme tout sommaire, nous envoi de façon chronologique et alphanumérique au sujet concerné. Et regardez :

Oui, on a bien, dans l’ordre :
> « Commandes » page 40
« Commencer » page 45
> « Choix du niveau » page 42
Mauvaise répoooooonse ! Car le topic « Commencer » est en fait à la page 41 !

Seconde erreur, on se retrouve cette fois en page 53. Le stagiaire a réalisé un mauvais copié collé de la première ligne et on la retrouve donc en double, juste en dessous !

Fait intéressant, ces 2 premières incohérences n’existent que dans la partie Française de la notice.
Car la dernière que je vais vous montrer est présente partout. Autant dans les 3 dialectes que sur chaque page où il a été besoin de les citer. Je parle en l’occurrence des noms.

En effet, si j’ai expliqué la traduction des identités précédemment, le manuel, pourtant européen, nous dit un grand « va te faire foutre ». Si Megaman et Bass restent Megaman et Bass et non Rockman et Forte, il est étrange de voir que les noms de Trebble et Proto Man sont resté dans leur version Japonaise (Gospel et Blues) ! Et pourquoi le Dr Wily a été renommé Dr Wiley ? Pourquoi ? ON VEUT DES REPONSES, BORDEL !

Conclusion

Excellent cru que voici ! Niveau packaging, pas de surprises, et malgré les défauts relevés on a enfin une notice de qualité ! Sinon, je me suis régalé à parcourir ce jeu et à peu de choses près il entrait dans mon top 3 de la licence.

Malheureusement des musiques un poil en deçà de mes espérances auront eu raison de lui. Car si pour moi la musique est prépondérante dans un jeu (j’ai arrêté The Binding of Isaac et sa nouvelle version justement à cause de l’absence de l’ost de Baranowsky), elle l’est encore plus dans cette série. Attention, je ne dis pas qu’elle est nulle. Juste qu’elles ne sont pas marquantes.

Enfin, l’existence des puits à mob dans les jeux m’exaspère. C’était déjà le cas dans Metroid, et je ne comprends pas pourquoi avoir choisi cette option plutôt que de simplement mettre réserves d’énergie et power up à dispo. Non, c’est sûr, mieux vaut rester planter 20min devant un puit à l’entrée de la salle du boss et tirer sur ce qui sort dans l’espoir d’avoir l’item désiré. Spoiler : CE N’EST PAS FUN.

En relativisant ces 2 maigres points, il me parait indispensable de vous conseiller ce jeu absolument ! D’autant plus qu’en ces jours sombres ou Capcom nous troll à sortir tantôt en démat’, tantôt en physique, cela fait plaisir de se rappeler qu’il y a 18ans de cela la question ne se posait pas. On en voudrait d’autres ! Megaman Soccer ? Heu… Ferme ta gueule.