Salut les kiki ! Aujourd’hui on va parler non seulement d’une série qui me tient particulièrement à cœur, mais surtout du produit dérivé auquel elle est associée… qui est quand même étrange. Explication.
Chobitsest un manga sorti au Japon puis à l’international réalisé par la mangaka CLAMP, plus connue pour des productions telles que X ou encore Cardcaptor Sakura. Diffusé tout d’abord dans le magasine Young Magazine de 2000 à 2002, il fut en parallèle édité en 8 volumes distincts, puis en animé ainsi que dans de nombreux produits dérivés (figurines, portes clé etc…).
Il s’agit principalement d’un manga de type comédie romantique mélangé à de la science-fiction. En effet, nous suivons le jeune étudiant Hideki Motosuwa, célibataire et un peu paumé, tentant d’obtenir son diplôme universitaire. Un soir, en rentrant chez lui, il tombe sur un Persocom, un genre d’ordinateur/androïde à tout faire, trainant au milieu des déchets d’une poubelle. Ça tombe bien, il rêvait d’en avoir un.
Je ne préfère pas vous préciser où se trouve le bouton d’allumage, mais quoi qu’il en soit, ce Persocom qu’Hideki va baptiser Chii (prononcer « Tchii »), car elle ne sait dire que ça, va s’avérer cacher bien des mystères… Ha oui, je dis « elle » car évidemment Chii a l’apparence d’une frêle et jolie jeune fille, cela coule de source. Je n’en dirais pas plus sur les personnages qui interviendront dans l’histoire, pas de spoil. Néanmoins je préciserais la présence de Sumomo, un mini Persocom à l’apparence d’une toute petite fille, hyperactif, et qui est le gimmick comique de la série.
Alors oui, effectivement, le scénario paraît léger. Il l’est. Mais ça n’en reste pas moins un manga et un animé extrêmement agréable à lire/regarder, plein de bons sentiments et de très bonne qualité. Les messages abordés sont tout aussi simples, mais intéressants, comme le rapport de l’humain avec une technologie se rapprochant de plus en plus de sa condition, ou encore le questionnement autour de l’amour envers un être « différent ».
Alors quoi ? Où allons-nous avec ça ? Je vais vous annoncer qu’il y a eu des jeux vidéo tirés de cette œuvre c’est ça ?
Bien sûr que oui, il y a eu des jeux vidéo. 3 pour être précis :
– Chobits : Atashi Doke no Hito ; un visual novel sorti sur Game Boy Advance en 2002. Le choix du type de jeu coule de source quand on parle d’une histoire d’amour principalement.
– Chobits : Chii Dake no Hito ; sur Playstation 2 en 2003, le concept reste le même que l’opus GBA.
– Communication Game : Sur PC, un jeu de discussion avec Chii saupoudré de mini jeux…
Va-t-on donc unboxer un des obscurs jeux ? Hé bien pas du tout (ou plutôt « pas vraiment »). Car figurez-vous qu’au-delà de ces adaptations assez classiques d’un manga en média vidéoludique, Nintendo a aussi sorti une console édition limité Chobits exclusivement au pays du soleil levant ! Nani !
Car oui, cela m’a surpris. Si l’on a eu l’occasion de voir passer d’autres éditions de consoles issues de manga, il s’agit plus d’œuvres connues et reconnues, généralement des séries qui ont duré.
Je pense entre autres aux Game Boy Edition Tezuka (Astro Boy) ou encore les DS Bleach (plutôt rare mais quand même tirée d’un manga populaire) et 3DS Dragon Ball Z récemment.
Là on se retrouve donc en face d’une série qui aura, je le rappel, durée 2 ans, sur 8 volumes, dérivée en animé d’environ 26 épisodes. Et voilà. Alors forcément, cela attise ma curiosité, et j’ai réussi à dénicher un des exemplaires de cette Game Boy Advance Chobits Edition en neuf, que nous allons déballer ensemble.
La boite
On n’a vraiment pas de bol. Franchement, rien qu’en voyant la boite je réalise combien nous sommes délaissés. C’est vrai après tout, en France, nous avons eu droit à 6 éditions de la première GBA, 6 éditions se distinguant uniquement à un coloris différent ; pas de fioriture, pas de partenariat, même pas une édition spécifique à un média Nintendo (Ils se rattraperont avec la GBA SP plus tard).
Et si j’en parle maintenant, dans le chapitre « La boite », c’est ce qui me fait réaliser cela est le format du packaging. Car là aussi, standardisation Européenne oblige, le format des 6 GBA sorties chez nous est strictement identique. C’est en cela que cette variante Chobits se distingue d’abord, son format étant de L=18cm x l=7cm x H=11cm ; un format mini parpaing si je puis dire.
En termes d’artwork, l’ambiance très girly tape à l’œil, du rose bonbon à rayure ou en dégradé parsemé d’un bleu pastel, on est clairement en face d’une console féminine (ou pour petit coquinou). On y voit Chii et Sumomo, la première prenant la pose… et la seconde juste posée là, comme une incrustation qui fait un peu tache je trouve. Un tout petit aperçu de la console se laisse entrevoir sur cette façade et sur les côtés de la boite.
Le dos confirme non seulement la présence d’un jeu inclus, Chobits : Atashi Doke no Hito dont nous avons parlé plus haut, agrémenté de 3 captures de jeu ne laissant plus de doute au fait qu’il va s’agir d’un visual novel.
Le déballage
Ouverture sur le côté. Se présente à nous directement le jeu et une boite blanche contenant la console, les 2 étant séparé par une cale en carton. Propre.
Et ça se confirme à la sortie, jeu et paquet blanc, additionné de la notice de la GBA ainsi que le traditionnel flyer Nintendo.
Le jeu
Commençons par celui-ci si vous le voulez bien. Peu ou pas de surprises, le format est un format classique GBA ; la face avant est exactement la même que pour la présentation précédente. Retournons cette petite boite et… idem, la même chose que ce qui a déjà été susmentionné. Dommage !
La notice reprend une fois de plus le même graphisme, par contre avec sa vingtaine de pages, elle n’est pas avare en informations ! Outre les classiques explications de gameplay et autres avertissements, nous avons droit à de très beaux dessins ainsi qu’une présentation de la totalité des personnages présents. Le tout en couleurs s’il vous plaît, et toujours dans des tons pastel et doux du plus bel effet.
La console
Passons très vite sur la notice de 50 pages, banale au possible, rappelant qu’il ne faut pas jouer aux nunchakus avec 2 GBA, ni la mettre dans une poche arrière, ce que je vois pourtant faire chez encore trop de inconscients gens de nos jours avec leurs smartphones de 6 pouces…
La voilà, magnifique, sublime, sexy, livré avec 2 piles… les mots me manquent pour définir combien cette console a un effet désirable envers moi. Le choix de ce bleu translucide est juste parfait, ni trop sombre, ni trop clair, juste de quoi distinguer de façon floutée les entrailles de la machine. Selon la luminosité, elle laissera entrevoir différentes nuances bleutées vraiment jolies… en fait cela me donnerait presque envie de la croquer !
Et si le bleu est la couleur dominante sur ce produit, elle est aussi agrémentée de touches de rose clair sur les touches et la croix directionnelle. Pour le coup on est dans les tons barbapapa, miam ! (Je crois que cet article commence à me donner faim). Finalement, on réalise que tout ce que l’on a vu avant le déballage laissait déjà présager des coloris à venir. A noter que j’aurais quand même aimé que les impression « A » et « B » soient un peu mieux centrée sur les boutons !C’est pas sérieux ça monsieur Nintendo !
Par contre, déception sur les gâchettes et le grip de la console, qui restent d’un morne et habituel gris que l’on peut voir sur les versions déjà connues. Pourquoi ne pas être allé jusqu’au bout de l’idée? Cela restera un mystère…
Bref. Passons aux détails qui augmentent le charme de cette gourmandise. De chaque côté de la machine sont apposés 2 stickers plutôt discrets mais bienvenues, l’un représentant simplement le titre du manga, l’autre le visage de Chii, pour une fois dans une pose différente. Ce dernier fait plus office de pastille qu’autre chose, tant sa taille est réduite, mais soit.
Au verso, un autocollant plus large est présent, avec la Chii et la Sumomo de coutume.
Conclusion
Vous l’aurez compris, j’adore cette console pour toutes les raisons citées dans ce papier, et difficile pour moi d’être totalement objectif. Mais s’il faut l’être, je rappellerais que pour jouer je déconseille fortement l’achat d’une GBA classique (Voir mon Retroboxing de la GBA Micro), ne possédant pas de rétroéclairage ; et je regrette un peu le manque de finition sur certains détails.
Malgré tout, elle reste une pièce magnifique, comme beaucoup d’édition Japonaises, là où nous restons cantonné à la tristesse des couleurs uniformes. Je vous convie à chercher sur internet des variantes telles que Megaman, Pokemon etc… pour vous en convaincre.
Quoi qu’il en soit, si comme Chii, cette console cherchait quelqu’un rien que pour elle, elle m’a trouvé.
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