16 ans. Il aura fallu attendre 16 années avant d’avoir ce Resident Evil 2, dit « Remake ». Je base cette ellipse sur la différence de sortie entre Resident Evil « Rebirth » (Nom non officiel de l’opus Gamecube) et celui que nous allons unboxer.
Il faut bien admettre qu’en toute logique, une fois la refonte du premier réalisée et de surcroit acclamé par la critique, on était en droit de se dire qu’à minima les 2 suivants subiraient le même sort dans un délai relativement restreint, non ? C’est bien mal connaitre l’industrie vidéo ludique. A la place nous auront le privilège d’un simple portage des 2 et 3 en 2003 (heureusement soutenus par un 0 inédit), toujours sur le cube de Nintendo ; puis au fil de l’eau avec la trilogie dispo aux aléas des machines plus récentes, via sortie physique ou dématérialisée. Ecologiquement, on est au top avec tout ce recyclage, c’est bien.
Mais revenons un peu en arrière : Aux origines, même. RE2 est d’abord sorti sur Playstation, après un développement assez chaotique. En effet, ce que nous découvrirons tous dans nos bacs en 1998 ne ressemble pas à ce qui était prévu et conçu pendant de long mois ; avec par exemple la présence d’une certaine Elza en personnage jouable ou encore des costumes influants sur le gameplay. Bref, l’annulation de cette version est une situation assez classique me direz-vous ; mais quand on sait que cette dernière était quasiment finalisée, c’est quand même dommage.
Bon, la question à ce postulat est évidemment : Pourquoi ? La réponse facile est la même que l’on peut entendre aujourd’hui – comme quoi 20 ans après rien n’a changé – il s’agit du traditionnel « La qualité du jeu n’est pas à la hauteur de nos attentes », « nous voulons la meilleure expérience possible pour nos fans »… Moui moui moui certes, rajoutons aussi tout de même que ce RE1.5 (Un genre de nom de code) devait clôturer la série, pas top quand on veut créer une licence fructueuse ; que les chiffres de vente souhaités étaient assez énormes, et que pour tout cela il fallait une aventure sous le signe du « plus » : Plus de zombies, plus de scenario, plus d’action… Je vous renvoie d’ailleurs à l’excellent wiki du jeu, très exhaustif à ce sujet.
Et finalement, sous ces apparences peu louables, peu importe : Ca a payé ! Et bien payé même, le jeu « refait » ayant explosé ses objectifs, reçu des notes dithyrambiques, vendu par palettes partout dans le monde. Encore actuellement, pour beaucoup de joueurs, RE2 constitue un des meilleurs épisodes de la saga, à dose de better, bigger… Hunter (Désolé). D’ailleurs, précisons qu’entre sa sortie originelle et le Rebirth, ce second épisode sortira sur PC, Game.com (lolilol, on en a déjà parlé), Dreamcast et Nintendo 64. Un véritable exploit pour cette dernière, le jeu ayant réussi à tenir sur une cartouche de 64Mo seulement. Plus tard, on a même failli avoir un portage GBA, avorté, et c’est surement mieux comme ça.
Avec un constat pareil, on peut comprendre la surprise et l’impatience des gens quant à l’absence de nouvelles de cette suite qui méritait un rafraichissement depuis longtemps !
Mais plus personnellement, qu’en est-il ? Bof. Bof ; pas dans le sens où je n’ai pas aimé le jeu, loin de là, mais plutôt car je n’ai pas eu ce sentiment de hype comme je l’ai eu au sujet du premier, pour lequel vous savez déjà que j’harcelais mon magasin, ou même concernant le troisième, pour lequel… je vous raconterais ça un jour. Vous voyez, en écrivant ces lignes je me rends compte que je n’ai même pas d’anecdote spécifique à cet opus à vous narrer, contrairement aux 2 autres. Et j’aime le fait d’attacher un jeu à un moment drôle, triste ou autre de ma vie. Allez un petit détail tout de même : Il s’agit d’un RE que je ne possède même pas sur son support original. Diantre ! (Si une âme généreuse passe par là…)
Et puis si dans Resident Evil on visite un manoir pour finir dans un laboratoire, Resident Evil 2 se passe dans un commissariat (je n’aime pas trop d’ailleurs ce type d’environnement à la base) pour terminer dans un… laboratoire. Bien évidemment le non-sens occasionnel de ce poste de police m’aura aussi étonné comme beaucoup, bien plus que le cadre d’une demeure un peu bizarre déjà à la base. Et après tout, c’est souvent différent quand on n’a plus l’effet de surprise d’une nouvelle licence.
Néanmoins comme je l’ai dit le jeu reste excellent, la surprise d’un Mr X défonçant un mur en pré calculé est aussi sursautant que l’apparition des chiens dans le manoir, les 2 scénarios, la qualité graphique et sonore, les animations… et le final en train aura aussi fait partie des grands moments que j’ai vécu. Non, vraiment, ce jeu crée un vrai gap avec son ainé, c’est clair(e).
Ce chaud et froid individuel n’empêche en rien mon engouement vis-à-vis de ce remake, et Capcom a bien compris que je n’étais pas le seul, s’engouffrant alors dans de multiples annonces de collectors. On retiendra notamment cette édition Premium livrée avec carrément une machine à écrire, emblématique de la série, ainsi que les fameux rubans encreurs associés. Proposé à environ 800€ (!!!), cette version n’est pas sortie chez nous.
Alors oui, désolé, je n’ai jeté mon dévolu que sur la « simple » édition collector disponible en France pour la somme plus légère (c’est vite dit) de 200€. Elle est certes amputée de cet auxiliaire d’écriture, mais propose tout de même un contenu alléchant, comme dirait un Licker. Voyons voir ça.
Jeu sorti le : 25 Janvier 2019
Sur : PC, Playstation 4 et Xbox One
Prix public : 240€
Note JV.com 17/20 :http://www.jeuxvideo.com/test/989987/resident-evil-2-la-survie-au-ceur-d-un-episode-etonnant.htm
Disponibilité de cette version PS4 :
Indisponible partout, mais revient parfois en stock chez la Fnac et chez Cdiscount à un prix oscillant entre 199 et 239€. Pensez à surveiller sur serialdealer.fr les retours en stock!
La boite
Tout d’abord, je ne le fait pas d’habitude, mais je tiens à saluer le travail d’emballage de la Fnac.Le carton est arrivé sans encombre et l’intérieur est complètement bourré le papier à grosses bubulles, mais pas n’importe comment: tout est ajusté pile poil au paquet. Bravo.
Bref, du classique, mais du classique sobre, et vous savez que j’aime quand c’est épuré, donc bon point.
Le déballage (1ere partie)
A l’ouverture, on tombe de suite sur une pochette « Confidential » planquée dans le couvercle; ainsi que sur un premier étage laissant apparaitre ce semble être un artbook.
La carte et le DLC
Voilà donc ce que l’on trouve comme document secret: Une carte et un flyer DLC. Quel déception! Une enveloppe aussi grosse pour finalement y déceler 2 bouts de papier!
Je passe rapidement sur le flyer, qui ne fait que délivrer un contenu in game qui comporte, tout de même, 4 tenus, 1 filtre film noir, 1 arme et surtout la bande son alternative « version originale ».
Le déballage (2eme partie)
On continu dans la découverte, avec ce premier étage du collector. Déjà, un détail excellent, tous les éléments sont situé dans un bac plastique recouvert de tissu en aspect velours du plus bel effet. Classe, y’a pas à dire, ça fait plaisir.
Le CD
Il s’agit évidemment du CD de l’OST du jeu, composé de 25 pistes. Le CD est décoré façon ruban encreur, un clin d’oeil qui m’a fait sourire… contrairement à la pochette. Quel dommage de ne pas avoir une vrai boite de CD, et de devoir se contenter d’un étui genre 2 titres en carton! C’est un peu comme le velcro: Après le sentiment d’exception du velours, on se frotte au crochet, moins agréable.
Et vous savez ce qui m’aurait fait sauter de joie? Que le CD soit noir comme les jeux PS1! En voilà une idée qu’elle aurait été bonne! Ne rêvez pas, ce n’est évidemment pas le cas.
Le pin’s
Ce que je croyais être un badge à priori est en fait un pin’s. Adieu veaux, vaches, cochons et objectivité, vous le savez j’adore les pin’s donc je ne peux que me réjouir d’en posséder un nouveau pour ma collection!
D’un diamètre de 2,5cm, en métal, ce pin’s représente le logo « Made in Heaven », logo que l’on retrouve notamment sur la veste que porte Claire dans Résident Evil 2, l’original et bien entendu dans celui ci.
TexteL’artbook
Car si finalement la première chose sur laquelle on tombe, voici un bon gros artbook de L= 29,5cm x 21cm. Il comporte un peu plus de 30 pages, dans lesquelles se trouve tout un tas d’ion écrites (en anglais) ainsi que pas mal d’artwork. La qualité de cet artbook est hallucinante, certes nous n’avons pas de hard cover, mais les feuilles sont carrément du papier cartonné d’un certain grain qui donne l’impression de feuilleter un recueil d’archives.
Le jeu
Le jeu est livré directement dans son steelbook, alléluia! Steelbook lui même dans un fourreau en plastique, dont le dos est totalement en Français cette fois. Et pour le coup là aussi cet emballage est très succinct dans sa description, n’exposant que quelques lignes sur nos 2 héros et leur environnement.
Le steelbook est d’un minimalisme sans faille. Face avant: titre du jeu et mâchoire de zombie ensanglantée, et face arrière: Logo d’Umbrella. Pas plus, pas moins. Ok, ça me va, je n’en demandais pas autant.
Les clefs
Je vais vous avouez une chose: C’est ce que j’attendais le plus de cette édition. Car dans cette jolie boite de L=16cm x l=10,5cm x H=2cm en carton, d’aspect bois wengé et imprimée des symboles de nos cartes à jouer se trouvent… 4 clefs.
Le déballage (3eme partie)
Revenons maintenant au coffre d’origine. Que reste t-il? Et bien encore une dernière grosse boite à sortir et on en aura fini.
On y sort ce Leon momifié dans son plastique, pour enfin réaliser qu’il y a 4 éléments distincts: Leon, son arme, sa lampe troche et le socle.
La figurine
Je pense que des photos parlent mieux que des mots pour ce coup là. C’est toujours peu évident de jauger la qualité d’une figurine, cela dépends non seulement de la qualité mais aussi de l’affection que l’on a de la série dont elle est issue.
Quoi qu’il en soit, ce Leon mesure plus de 30cm sur son socle, et ça, ce n’est pas rien! Viens s’ajouter à ça un poids de près de 700gr, et vous avez là un beau garçon, maseltov!
Un petit reproche tout de même, les cheveux auraient mérité plus d’attention, c’est pas trop bien fait de mon point de vue. Mais de loin, tout va bien.
Je n’en suis pas à ce point avec cette figurine, on en est même loin, mais il lui manque LE truc en plus que je n’arrive pas à déterminer.
Mais ça reste un excellent boulot, et une vraie masterpiece, pour une licence et un jeu qui le sont tout autant.
Conclusion
Pas d’histoire de season pass, peu de DLC, le jeu est livré avec tous les goodies (n’est ce pas RDR2, Marvel VS Capcom….)… j’ai envie de dire, passez moi l’expression, mais putain ça fait du bien. Encore plus quand c’est pour parler de Résident Evil, le risque était grand mais Capcom a bien assuré sur le coup. Bon à ce prix là on aurait eu la sublime machine à écrire, j’aurais fait dans mon pantalon de joie, avant que ce soit de peur en lançant le jeu, mais bref…
On a crié pendant des années « Leon reviens, j’ai les même à la maison !» et il nous a entendu le bougre, il est revenu, il est pas content, et va casser des pâtes arrières.
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