Salut les kiki ! Aujourd’hui on Pika Pika Pika chu, Pika, Chu, Chu, Pika, Piiiika, Pikachu, Pika, Pika, Pika, Chu, Pikachu, Pikachu !

Je n’aime pas Pokemon. Non, en fait je n’aime pas les jeux Pokemon. Non, en vrai je n’ai jamais joué à Pokemon. Je n’ai jamais joué, mais j’aime bien. Je n’aime pas Pokemon mais j’aime bien. C’est mignon Pokemon. J’aime Pokemon. Mais ça ne m’intéresse pas. J’adore.

On part sur un contexte difficile, n’est-il point ? Quand Pokemon est apparu dans nos contrées à la fin des années 90, j’avais déjà un âge que j’estimais trop avancé (ce qui est stupide compte tenu que je joue encore à Mario, DK et toute la clique), un âge où l’on s’intéresse plus à capturer le sexe opposé que de petites bestioles virtuelles que j’avais seulement étrennées vaguement, dans un principe un peu différent, via les premiers Tamagochi, pour un résultat plus que dubitatif.

A vrai dire je n’ai jamais rattrapé le coup. Le temps passant je vis défiler devant mes yeux les différents opus faisant le tour des couleurs de l’arc en ciel et des différents matériaux d’un regard intrigué mais très éloigné. Et pourtant, il reste encore dans un coffre quelques reliques du passé, un Rondoudou par ici, un Bulbizard par là… figurines et peluches relatives à un média auquel je ne touchais pas.

Nonobstant, je trouve l’univers Pokemon fascinant. Il me fascine de par sa créativité, son approche sans prise de tête pour les tous petits et technique pour les plus grands, ainsi que par la direction artistique, c’est d’ailleurs ce dernier point qui fait que j’ai quelques éléments de cette série à la maison sans n’y avoir jamais vraiment posé les mains. Comme Mario, le nom et la marque Pokemon peut se prévaloir d’être connue de tous, adorateurs comme réfractaires, et ça, ce n’est pas rien.

Dans le domaine videoludique, outres les nombreux jeux principaux et spin-off, nous avons pu voir arriver tout un tas de consoles collector, que ce soient, entre autres, des Game Boy Color, des Game Boy Advance, SP et Micro, ou plus récemment des 3DS/2DS. Cela n’a rien d’étonnant, et au-delà du simple Pikachu il est aisé de sortir des machines spécifiques à d’autres Pokemon, ça, Nintendo l’avait bien compris. Reste qu’une fois de plus, peu de versions ont pris le premier avion pour atterrir chez nous ; je pense par exemple aux versions spécifiques aux Pokemon Center, non présents (ou de façon éphémère si ma mémoire est bonne) sur le territoire.

Et encore, estimons-nous heureux, puisque nous avons carrément eu le luxe d’avoir une console de salon à l’effigie de Pikachu ! Cette Nintendo 64 est un vrai bijou de conception puisqu’elle ne se contente pas de posséder un simple skin, mais carrément un form factor différent, une taille différente et pas mal d’éléments en relief !

On pourrait parler et débattre encore longtemps sur les différentes versions de consoles Pokemon, mais il faudrait un long article dédié, alors revenons en l’an 201x. On sort tout juste d’une Wii Uque beaucoup ont déjà oublié, et qui nous a tout de même fait l’honneur d’avoir une variante Zeldapour la sortie de WindWaker HD en plus des banales versions blanches et noires. C’est peu de chose, mais c’est déjà ça.

Avec la Switch, Nintendo se décide enfin à sortir des sentiers battus pour proposer des itérations originales de sa petite dernière. Timidement chez nous, comme avec ce pack Mario Odyssey qui ne proposait bien que 2 pauvres Joy-con rouge pour se différencier; mais surtout avec une édition Monster Hunter qui, elle, commença à montrer les dents en s’appropriant les autres éléments de la console. En effet, avec ses décorations sobres sur le dock, et son logo Monster Hunter XX sur le dos de la tablette, Nintendo nous sorti là leur vraie première vision d’un collector de la Switch, même pas 6 mois après le lancement de leur tablette, et tout cela… Au Japon uniquement, é-vi-de-mment.

Et nous pendant ce temps, on tournait la manivelle. Et on a dû la tourner si vite pendant l’année écoulée qu’en l’espace de quelques mois Nintendo s’est fendu de pas moins de 3 annonces ! 3 (ou 4) nouvelles éditions de la Switch ! Et les 3 sortants le même mois !? Mais que s’est-il passé dans la tête de la firme de Kyoto ? Allez savoir, mais quoi qu’il en soit, le mois de Novembre fut bien rempli, puisque la hotte contenait une édition Smash Bros Ultimate, une Diablo 3 Eternal Collection et deux Pokemon Let’s Go !

Chaque pack étant à la fois intéressant et différent, je m’en vais vous expliquer mon choix durant ce déballage de cette console Switch Edition Pokemon Let’s Go Pikachu !

Meilleurs prix:

Micromania 369€: https://www.micromania.fr/pack-nintendo-switch-edition-pikachu-et-evoli-pokemon-let-s-go-evoli-prein-91656.html
Carrefour et Leclerc 354€: En magasin
Amazon, la Fnac et Auchan n’en proposent plus actuellement; à surveiller!

La boite

La boite est une des 2 seules choses qui diffère entre la version Pikachu et Evoli. Evidemment, selon votre choix, le Pokemon dédié sera celui mis en avant en façade. Cette dernière est suffisamment claire et explicative (Anglais et Français), sans s’encombrer de détails superflus au risque de paraître banal. Et c’est mieux comme cela, car au moins tous les éléments sont mis en valeurs, que ce soit le dock, les Joy-con, la Pokeball Plus ou plus discrètement le jeu préinstallé. Ce dernier sera la 2eme chose qui changera en fonction du pack que vous aurez choisi.

Le dos de la boite… j’approuve. Il n’y a rien. Rien d’autre que ce beau dessin de Pikachu et Evoli, herbe verte et ciel bleu. C’est par-fait, je veux ça sur toutes les boites et jaquettes du mooooonde ! Et du coup je pardonne bien plus facilement les mentions légales et détail du contenu qui ont été remisées sur les côtés. Bien joué monsieur Nintendo !

J’attirerais enfin votre attention sur l’ouverture de la boite, avec le détail qui tue sur la languette, représentant les silhouettes des 2 héros de cette édition. Et ça, ça fait plaisir.

Le déballage

Ceux qui connaissent la Switch ne seront pas dépaysés, on est en terrain connu avec 2 étages, le premier contenant Joy-con et console, le second le dock, les accessoires… et du coup la Pokeball exclusive au pack.

Et d’ailleurs, première déconvenue, puisque la Pokeball arrive hélas dans un simple sachet plastique. J’osais espérer avoir une version avec boite, comme celle vendue dans le commerce. Pas glop.

Seconde déception, je m’y attendais évidemment, mais Nintendo aurait été futé s’il l’avait fait ; le grip est un grip classiquel, comme on en trouve partout. Un sticker ou une peinture sympa aurait vraiment été un nouveau détail agréable.

Par contre, encore un bon point qui tiens là aussi du détail qui fait la différence, l’intérieur de la boite est elle aussi décorée avec de nombreux Pikachu et Evoli. Charmant !

Enfin, une dernière différence avec un pack standard, c’est la présence, en plus des habituels câble HDMI et alimentation, d’un câble de recharge pour la Pokeball. Un câble ultra court d’ailleurs.

Pour résumer :
– La console
– Le dock
– La paire de Joy-con + les dragonnes
– Le grip
– La Pokeball
– Cable HDMI, alimentation, cable Pokeball
– Notices d’utilisation de la console et de la Pokeball

Les Joy-con

Premiers objets qui m’ont fait sortir l’édition Diablo de ma liste. En effet, les manettes de cette dernière sont désespérément grises, comme sur ma console précédente. La Smash Bros en revanche possède une décoration spécifique au jeu, donc elle restait en lice.

Et là on ne peut pas dire que l’on n’est pas dépaysé ! On a affaire à un choix de couleur pour le moins original pour chacun des 4 éléments qui composent les manettes. Comme Biouman, c’est jaune devant et marron derr… bref. A ma gauche, Evoli, avec un marron clair associé à un plus foncé, et à ma droite Pikachu et son jaune caractéristique (Ce jaune n’a rien à voir avec les versions fluos déjà sorties et vendues à part) couplé à une dragonne coquille d’œuf. L’effet mat est vraiment réussi (surtout sur l’Evoli) et cette association improbable est un premier coup de pep’s interessant.Allez, là aussi, un petit Pokemon en ombre chinoise aurait sublimé le tout, mais c’est quand même bien assez.

La Pokeball

2ème chose qui m’a fait choisir ce collector, c’est la Pokeball incluse. Là où la version Diablo proposait juste une pochette pour la console, et là où la Smash Bros n’inclus rien de plus, cet ajout est non négligeable, d’autant plus qu’elle est vendue seule entre 40 et 50€.

Le rendu est vraiment sympa, j’imagine que c’est LE goodies que tous les fans vont s’arracher,car il s’agit d’une vraie manette, avec son stick analogique au centre et son bouton caché sur le dessous. Je ne connais pas les détails ni le confort ergonomique, donc je testerais ça par moi-même, mais en termes de finition, rien à signaler, c’est du bon boulot. La dragonne est fixée directement dans la boule et possède un anneau en plastique qui sert à y insérer son doigt… certainement une sécurité supplémentaire pour éviter de la lancer sur la TV quand on attrape un shiny?

Reste que comme je disais plus haut, j’aurais aimé la recevoir dans une boite spécifique.

La console

3ème raison de cet achat, la console. S’il s’agit d’une Switch tout ce qu’il y a de plus classique, c’est à son dos que tout se joue. Car sur le revêtement mat habituel de la console ont été ajouté tout un tas de Pikachu, Evoli et Pokeball en effet brillant. C’est discret mais bien fini, ça ajoute encore du cachet au produit… et certainement de nouvelles traces de doigt bien visibles sur nos personnages kawaï.

La différence est cette fois vis-à-vis de la version Smash Bros, puisque cette dernière ne possède pas de décoration au dos de la machine, dommage.

Le dock

Bon, pour le coup on ne peut pas le louper, car si les 3 éditions de cette fin d’année possèdent un dock customisé, je crois qu’il s’agit du dock le moins discret de la gamme. Je préfère prévenir car c’est à vos risques et périls. Si chez moi la Switch trône fièrement à côté de ma TV, et par rapport à ma précédente version day one, ma femme dit que, je cite : « Avant tu avais une Switch. Maintenant c’est ton fils qui en a une. ». Ça tombe bien, j’ai une âme d’enfant.

Reste que là aussi, pas de quoi être déçu, on achète une console Pokemon, on a un dock Pokemon et pas qu’un peu ! Comme prévu, on retrouve une fois de plus nos amis Pikachu et Evoli installés bien confortablement sur le fond gris/noir d’origine du dock.

Et si l’on peut déjà s’en satisfaire, l’ajout des 2 Joy-con est le dernier détail qui tue de cet unboxing en simulant les queues de nos compères ! Oui, bon, il faut un peu d’imagination, mais l’effet voulu est là et vraiment, je suis subjugué non pas par le résultat, mais par le fait d’y avoir pensé ! Là encore, je ne sais pas ce que Nintendo a consommé pour réaliser cela, mais je leur recommande de continuer le traitement. Et si plus haut je souhaitais un petit dessin supplémentaire sur les manettes, ici j’aurais franchement aimé avoir le reste du corps et des oreilles des 2 héros. La gourmandise étant un vilain défaut, on s’en passera…

Conclusion

Je ne peux pas donner de conseil d’achat. Non, pour cette fois ci je vais vous laisser seul avec vous-même (et avec vos femme et enfants), car si vous envisagez une Switch pour Noël, déjà choisissez tant qu’à faire un de ces 3 modèles, mais sachez que les 3 se valent. Je vous ai donné les raisons de mon choix, c’est plutôt personnel, et il n’y a pas de bonne ou de mauvaise décision. De plus, avec les divers bons plans sortis ces dernières semaines, notamment chez la Fnac, il n’y en a plus vraiment une beaucoup plus cher que l’autre.

Reste un dernier regret, pour toutes les versions le jeu associé est offert, bien, mais malheureusement en dématérialisé. Et dans mon cas (je ne sais pas pour Diablo et Smash Bros) le jeu est préinstallé donc ce n’est même pas un code de téléchargement à gratter (Comme le Bayonetta que je fais gagner sur Twitter en ce moment, venez jouer !). Tristesse d’un monde qui tente d’être trop moderne en plein boum du vintage…