Salut les kiki ! Fastboxing aujourd’hui, avec un jeu qui casse 3 pattes à un canard (1), qui plus est sur l’excellente PSVita.

Pato Box, du Studio Bromio , fait partie de ces petits jeux indépendants lancés sur Kickstarter qui deviennent grand tant le succès est au rendez-vous, que ce soit chez les critiques professionnelles ou publiques. Une réussite qui commence souvent par une sortie en dématérialisé et qui se traduit parfois par une disponibilité physique, comme c’est le cas ici grâce à Eastasiasoft .

On y incarne un boxeur à tête de canard . Oui, une tête de canard sur un corps humain, et rien que ça, ça m’en bouche un coin coin (2) (oui je vous préviens, ça va sortir de la vanne foireuse) !

Et qui dit jeu de boxe, dit Punch Out. Mais là où le jeu de Nintendo restait assez sage dans l’histoire qui était contée, Pato Box nous envoi vers un univers très marqué et plus sérieux. Car oui, malgré la particularité physique ne notre héros qui peut prêter à rigoler, nous allons faire face à une histoire de vengeance et de prise de bec (3)… qui va peut-être se révéler être bien plus que ça.

Néanmoins, on y retrouve dans la pratique une partie du gameplay de Punch Out puisque les phases de combat seront vues de dos, et demandera un apprentissage parfois long et technique des pattern pour venir à bout des affrontements et canarder (4) les boss à bon escient.

Si j’ai spécifié « une partie du gameplay », ce n’est pas anodin, puisqu’ entre 2 combats nous aurons l’occasion de nous balader dans divers environnements dans une vue TPS un peu particulière. Cela fait penser à Doom dans une certaine mesure puisque nous dirigeons un personnage « plat » en 2D dans un environnement 3D. Un peu perturbant, notamment dans l’appréciation des distances, mais pas rédhibitoire.

Et donc, durant ces entractes en mode commissaire Magret (5), le lore s’ouvrira à nous, que ce soit par le biais de dialogues avec les PNJ (sachant que notre anatidé ne parle pas, lui.) eux aussi en 2D,ou par le biais de divers mini jeux , comme détruire un certain nombre d’éléments du décor en un temps donné, faire du bowling etc…

Une variation dans les plaisirs plutôt bienvenue, mais que l’on pourra toujours by-passer à l’aide d’un mode arcade s’affranchissant de cette partie.

Si le canard est excellent à l’orange (6), autant dire que celui-ci s’affranchi de toute couleur. En effet, impossible de ne pas faire le parallèle avec Madworld ou bien Sin City . Et comme pour les 2 exemples cités, ça fonctionne. Ça fonctionne carrément bien même, d’autant plus que cet enrobage monochrome est sublimé par une OST qui fleure bon le Hotline Miami. 

Bref, Pato Box réussi son coup (de poing) qui ne finit pas (le bec) dans l’eau (7).

Sortie physique le : 25 Avril 2019
Sur : PSVita et Switch
Note JV.com : Pas de test disponible.
Prix: 30€
Disponibilité de cette version PSVita : 
Vendue exclusivement chez Play-Asia , et limité à 1500 exemplaires, elle n’est malheureusement plus disponible à l’heure où j’écris ces lignes.
La version Switch est quant à elle encore dispo dans sa version collector, je vous conseille de ne pas trainer, étant elle aussi limitée et numérotée.

La boite 

Le packaging est de dimension assez standard pour ce type d’édition sur la portable de Sony, L= 13cm x l= 2,5cm x H= 14,5cm. Il est présenté dans une pochette en plastique refermable, qui une fois retirée nous donne accès à un sticker, ainsi qu’à l’édition… qui est sous blister. Bref, enlevons tout ça.

Sur l’avant on découvre un artwork très BD sous forme de cases avec divers protagonistes aussi que le héros Pato Box. Le sticker offert représente d’ailleurs la même chose.

Au verso, un descriptif du contenu ainsi que le numéro de l’édition s’offre à nous, j’ai donc eu la 1386/1500.

Le déballage & les goodies 

C’est extrêmement bien ajusté dedans, tant mieux, même si c’est un peu difficile de tout extraire.

On découvre une soundtrack sur CD, le jeu en version physique, ainsi qu’un certificat d’authenticité. 

Le certificat qui nous est décerné, enfin, qui est plutôt décerné à notre héros, nous rappelle le numéro de notre collector, accompagné de quelques annotation et dessins. Sympa.

Le jeu possède une jaquette superbe, toujours monochrome, et laissant apparaitre telle une affiche de film les divers protagonistes que nous allons combattre derrière ce boxeur que nous incarnerons, au regard puissant et… non en fait au regard vide.

Le verso vante la direction artistique et la présence d’un mode story.

Bonne nouvelle, il s’agit d’une cover reversible … Une fois retournée, on retrouve le dessin déjà présent sur le fourreau en carton.

A l’intérieur, une notice qui fait plaisir à voir . Certes, elle ne contient que 12 pages, mais elles sont suffisante pour y lire les contrôles, l’histoire, les personnages, les environnements et autres bonus… en anglais, obviously. On regrettera tout de même la qualité faiblarde du papier utilisé qui laisse transparaitre chaque côté d’une même feuille.

L’OST enfin, avec ses jaquettes internes/externe là aussi très cool, contient carrément 2 disques pour un total de 26 pistes . Je n’ai pas encore attaqué concrètement le jeu et n’ai donc pas encore eu l’occasion d’écouter ces galettes, mais au vu du peu que j’ai entendu, je ne doute pas qu’elle va finir dans ma voiture.
Par contre, heu… la cover avant qui se déplie pour juste avoir 4 trais qui forme un ring et un tabouret… j’ai pas pigé le délire.

Conclusion 

J’avoue avoir acheté Pato Box sans strictement rien savoir de ce qui m’attendait. Et me voici maintenant comme une poule qui a couvé des œufs de canard (8 ). Je veux dire, cet OVNI semble excellent, bien barré comme il faut tout en ayant une partie sombre, référencée et parfois critique sur notre société et ses travers.

Pour le prix cette édition rentre tout à fait dans les clous, et cela fait toujours plaisir de nourrir une PSVita qui selon les dire n’en finit pas d’être morte, et qui pourtant continue d’être gavée de petites pépites régulièrement. Elle n’a pas dit son dernier mot, foi de canard (9).

(1)(2)(3)(4)(5)(6)(7)(8 )(9) : C’est le plus grand boss de toute la ville, Paaato Box, paaato Box, c’est l’plus puissant de tout Canardville, Paaaato Box, Paaato Box…